Lettres de Saison
J'aime écrire mes lettres, j'ai vraiment envie de les faire découvrir, pour moi les protagonistes de ces histoires sont vivants, ils m'apportent tout un monde de féerie dans mon quotidien, c'est aussi une empreinte de moi-même que j'ai envie de laisser à mes petites filles, à mes enfants... La collection des lettres de saison est constituée de douze recueils, un pour chaque mois de l’année.
Elle nous invite à un voyage au travers du temps. Les lettres sont chronologiques et purement fictives. Au fil des lignes, on découvre des bouts de vie, des moments clés de l’existence de chaque protagoniste venant de tous les horizons, de toutes les cultures, de toutes les époques. L’idée de base était de reprendre le principe des calendriers perpétuels, une lettre par jour, soit approximativement trois cents soixante lettres au total. Le lecteur redécouvrira ainsi sa collection chaque premier janvier de l’année, revenant au tome numéro un, soit « Lettres de janvier » et ainsi de suite. La dernière lettre de chaque essai est réservée au lecteur, le but étant qu’il s’approprie ainsi sa collection, il pourra trouver dans cet espace réservé uniquement pour lui, une manière personnelle de s’impliquer dans l’œuvre.
Il existe un lien entre les lettres, certaines correspondances se suivent, se répondent, s’entrecroisent, d’un recueil à l’autre ce qui crée un fil conducteur entre les livres.
Par exemple pour « Lettres de mai », la position féminine se trouve mise en avant dans toute sa multiplicité, faisant face à sa condition spécifique qui l’emmène parfois vers des choix de vie totalement différents selon les circonstances. Le lien conducteur de ces personnes, de leur expérience personnelle, pourrait se révéler au fil des pages être l’amour, ce sentiment qui semble être la racine de toutes nos émotions qu’elles soient faites de peur, de colère, de joie ou autres, cela, c’est au lecteur d’en décider.
Le but final était de permettre à chacun de découvrir au fil des livres de petits bouts d’histoires de vie, complètes, émouvantes, parfois poignantes ou drôles qui bizarrement raisonneront en nous, venant toucher du doigt d’anciennes parties de notre propre histoire. Il s’agit d’un voyage intimiste où l’on se laisse entrainer doucement, langoureusement pour finalement ne plus avoir envie de quitter l’aventure ainsi que la compagnie de ces êtres tous différents, aux multiples facettes, avec souvent pour trait commun, la pugnacité ainsi que le courage. Les supports sur lesquels s’appuient les histoires sont pour la plupart réels, comme les lieux, les dates, les évènements afin de leur offrir un fond de crédibilité, sauf pour celles relevant d’un futur lointain. L’idée générale est de se relier de manière plus sensorielle, vibrante avec des individus ayant parfois vécu bien avant nous, de se sentir finalement proche d’eux, constatant que, quelles que soient les époques, les préoccupations inhérentes à nos vies d’êtres humains restent les mêmes.
C’est ainsi que Lina raconte son séjour dans un couvent en 2004, pour décrocher de sa vie trépidante, ces frasques tandis qu’elle commence à s’ennuyer dans ce lieu retiré. Nous découvrons aussi Anahita, comment cette femme ballotée, faisant partie d’un flot de réfugiés finira par suivre un inconnu lui offrant un toit à elle et son enfant? Il y aura également Helena, habitante d’Athènes, qui rencontre l’amour tardivement dans sa vie alors qu’elle n’y croyait plus. Emma de Sullivan, veuve récente, dirigeant une réserve en Afrique en 1910. Estelle de Gallagher vivant en Irlande en 1661, ayant usurpé la place d’une lady auprès de son mari, Lord Corbett, tout cela commence comme un jeu au début, puis sa surprise de s’attacher à son rôle au point de ne plus vouloir rendre sa place. Isabelle, jeune provinciale, pensionnaire à l’opéra de Paris en 1961, qui rêve de devenir danseuse étoile. Germaine qui débarque de sa Normandie natale à Marseille pour ouvrir son petit bistrot avec son nouvel époux, Albin en 1912, se demandant si la bonne-mère se trouve bien être la même que la vierge Marie ? Madame de Galevrière, en résidence forcée à la cour de Versailles en 1663, souffrant du manque de ces enfants.
Une succession de portraits de femmes aux multiples statuts, tantôt mère, fille, grand-mère, amante, tante, femme-enfant, de tous les milieux sociaux et horizons, toutes plus attachantes les unes que les autres, voilà ce que propose la collection des lettres de saison, une nouvelle lettre pour chaque jour de l'année…
Christina Au'Malley
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